Comment se décline le service chirurgie ?
L'unité chirurgie compte une quarantaine de lits, plus dix lits destinés à l'ambulatoire, c'est-à-dire toutes les interventions pour lesquelles le patient peut sortir dans la journée. Depuis décembre 2012, la chirurgie privée et la chirurgie publique de la ville sont regroupées sur ce site.
Quelles spécificités chirurgicales sont pratiquées ?
En ambulatoire, c'est-à-dire pour des interventions plus légères, il y a l'oto-rhino-laryngologie (Dr Fiacre, Dr Azais, Dr Belvèze), la chirurgie orthopédique de la main et de l'avant-pied (Dr Ferrarini et Dr Martin), la chirurgie veineuse (Dr le Minh), l'ophtalmologie (Dr Gambini) et les interventions gynécologiques courantes (D. Yotov).
En hospitalisation, il y a tout le reste, la chirurgie viscérale et digestive (Dr Aziz et Dr Ballaux), la chirurgie vasculaire, la chirurgie orthopédique, osseuse et articulaire, les interventions plus lourdes d'ORL et l'urologie (Dr Mansouri et Dr Frikha). Et bien sûr, la chirurgie cancérologique.
De quels moyens disposent les chirurgiens ?
Nous avons cinq salles d'interventions, dont une réservée à l'endoscopie. Le bloc opératoire a été refait à neuf.
Est-ce que l'activité du service chirurgie est correcte ?
Les lits de chirurgie sont pleins à 100 % et en ambulatoire, le remplissage va même au-delà. Nous travaillons à flux tendu. En dehors de l'obstétrique (fermeture de la maternité en 2009), il n'y a eu aucune perte d'activité. Au contraire, avec le rapprochement clinique-hôpital, nous constatons même une hausse.
Y a-t-il une fuite des patients vers les CHU ?
Chacun est libre de se faire opérer où il le veut. L'important pour le patient : c'est d'avoir la certitude d'être au bon endroit, entre les bonnes mains.
Mais la population doit savoir que 80 % des interventions chirurgicales peuvent être pratiquées ici. Nous n'avons pas d'internes, ce sont donc les chirurgiens figeacois qui opèrent, ce qui n'est pas le cas partout. Nos médecins ont entre 45 et 55 ans de moyenne d'âge et sont parfaitement aguerris. Il y a toujours un médecin de permanence par spécialité. Les équipes sont stables aussi, avec à leur côté des anesthésistes titulaires (quatre temps pleins et un temps partiel).
Nos résultats et taux de complication sont conformes aux autres hôpitaux.
De quoi a besoin le service chirurgie ?
D'un ophtalmologiste de plus, et d'urologues à temps plein, car la demande est énorme.
Propos recueillis par Laetitia Bertoni